Internat
Se loger à l’internat
Bien plus qu’un simple service d’hébergement, l’internat s’inscrit pleinement dans la démarche éducative de l’établissement.
Pour les élèves concernés, l’hébergement en internat constitue une solution de prise en charge éducative et sociale hors du cadre familial dans un objectif de réussite scolaire et d’épanouissement personnel.
Aussi, les conditions d’accueil à l’internat doivent permettre à l’élève d’accomplir son parcours scolaire, de développer son autonomie et son sens civique, de favoriser son intégration sociale tout en le responsabilisant dans l’organisation de ses activités scolaires, culturelles, sportives et de son éducation sanitaire.
Les frais d’hébergement sont forfaitaires : 1600 euros annuels. Cette somme est payable d’avance mensuellement ou par trimestre suivant un décompte fourni par l’administration du lycée. |
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Solutions de logement offertes par la ville de Nevers
Résidences d’étudiants, Foyers de Jeunes Travailleurs, Chambres meublées… N’hésitez pas à nous contacter.
Solutions et tarifs en ligne CROUS Université de Bourgogne (cliquer ici)
Les étudiants peuvent bénéficier du régime d’Interne-Externé qui leur permet de prendre tous les repas au Lycée.
A proximité du Lycée :
Résidence des étudiants du Banlay
58000 NEVERS
3 rue Emile Zola BP 56
58020 Nevers cedex
Tél standard 03 86 21 67 00
Tél du responsable de la résidence :
M. Lécole 03 86 21 67 13
A 1 km du Lycée :
Résidence des Chauvelles
20 rue Charles Roy
58000 NEVERS
Contacter O S E Point logement
même adresse
tél 03 86 59 54 31Mais aussi à Nevers :
Centre d’Accueil Universitaire
57 Faubourg du Grand Mouesse – 58000 NEVERS
Contact: Antenne CROUS même adresse tél 03 86 36 00 02Foyer Les Loges des Jeunes Travailleurs
64 rue de Marzy – 58000 NEVERS
Contact PEP même adresse tél 03 86 93 03 80Résidence Clair-joie , foyer des jeunes travailleurs
2 rue du cloître Saint Cyr – 58000 NEVERS
Contact même adresse tél 03 86 59 86 00
Logements de Particuliers
1 F1 meublé et 1 studio meublé, états neufs 25 m2
2 chalets meublés 20m2 disponibles au 1er Septembre 2009
Coulanges les Nevers ( à 500m de l’ISAT et proche des lycées du quartier du Banlay)
Calme – emplacement parking dans cour privée
Tél 03 86 57 53 73
Soirée des talents
À l’occasion de la soirée des talents, en solo ou en groupe, une trentaine de lycéens, option musique, se sont succédé sur scène. Percussions, chant, violon, hip-hop… tous les genres étaient proposés.
C’était une première, jeudi 12 mars, au lycée Raoul-Follereau, avec la soirée des talents. « L’idée est de diversifier les projets, car les animations ont habituellement lieu en journée », explique Sara Despres, vice-présidente du Conseil de vie lycéenne. Tous les genres étaient proposés aux spectateurs, réunis dans la salle de conférence, presque comble. En solo ou en groupe, une trentaine de lycéens, pour la plupart internes, se sont succédé sur scène, enchaînant tous les genres.Maxime, au violon, a interprété de Gonoboline. – photo Christophe MassonRetentissants applaudissements
Furcy accrochait d’emblée le public, en ouvrant le spectacle, avec l’extrait d’un monologue théâtral de Valletti. Suivaient les quinze percussionnistes et leur professeur d’atelier, Éric Berger, dans un rythme endiablé, pour de retentissants applaudissements. Estelle, 14 ans, inscrite à la dernière minute, interprétait, a cappella, un titre de Ed Sheran. Émotion maintenue, avec Sara, à la guitare, quand elle chantait Stand by me, et Mad world. Place, aussi, au classique, avec notamment Maxime, très à l’aise au violon, sur la partitionTango, de Gonoboline, comme cet autre jeune artiste au piano et un célèbre extrait du Roi Lion, repris en ch’ur par toute la salle.
Médji, rappeur et danseur de hip-hop, écrit et compose ses chorégraphies. En parfaite osmose avec ses créations, il a offert d’étonnants saltos arrières, et un exceptionnel salto mural. Renversant !À retenir. Le groupe de percussionnistes donnera un concert, prochainement, au kiosque, parc Roger-Salengro.
Article du JDC du 16 mars 2015
Une modification des habitudes par rapport au cocon familial !
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Avec le jeu des options, les internats des lycées vivent une nouvelle jeunesse. Oubliée la pension de “papa” avec ses dortoirs impersonnels. Aujourd’hui, les internes sont “bichonnés” pour réussir.
Internat Jules Renard – Photo Christophe Masson
L’éloignement. La chasse aux kilomètres et au temps perdu. Ce sont les premières raisons qui poussent les lycéens à opter pour la vie en internat.
Dans un département rural comme la Nièvre, l’internat est souvent l’unique solution offerte aux élèves pour poursuivre leur cursus dans un lycée d’enseignement général. Ainsi, les jeunes de Château-Chinon n’ont pas d’autres choix que de s’inscrire à l’internat du lycée Jules-Renard, à Nevers, leur établissement de secteur.
Mais, à côté de ces lycéens, contraints de choisir la communauté, il y a tous les autres. En effet, en France comme dans la Nièvre, de plus en plus d’élèves font le choix de l’internat.
« L’internat, c’est une vraie école de la vie »
« Il y a une hausse des demandes depuis dix ans », explique Valérie Millot, conseillère principale d’éducation au lycée Jules-Renard de Nevers : « nous avons parfois dû refuser des élèves. Il faut dire que l’internat a bien changé ».
« La demande est en hausse depuis cinq ans, environ. L’internat est vraiment le facteur de développement de notre lycée », confirme Martine Meunier, du lycée Romain-Rolland de Clamecy.
Un dynamisme que vient renforcer le choix des options. « À Clamecy, nous sommes les seuls du département à proposer “Patrimoines” », poursuit Martine Meunier.
Exemple encore plus parlant, le lycée Alain-Colas de Nevers. Seul établissement à recruter sur toute l’académie pour ses options arts appliqués.
« Nous avons énormément de demandes. Qui viennent de toute la région. Des élèves qui seront obligatoirement internes », commente le conseiller principal d’éducation, Éric Roy.
D’autres élèves choisissent l’internat sachant qu’être interne leur apporte un “cadre” pour progresser dans leurs études. Tout en les rendant autonomes… « L’internat, c’est une vraie école de la vie, une autre ouverture d’esprit », poursuit Valérie Millot.
Pour les aider à réussir, les lycées “soignent” leurs pensionnaires. « L’internat, c’est un peu le pouls de l’établissement », détaille Thierry Rousseau, proviseur-adjoint au lycée Maurice-Genevoix de Decize, « on veille à ce que les internes se sentent bien, s’épanouissent ».
Mais, même par choix, la vie en internat n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Difficulté à vivre en groupe, ou nostalgie du cocon familial, les lycées connaissent des départs en cours d’année.
Être interne ne sera jamais un acte anodin dans une vie de lycéen.
Laure Brunet
Deux pages sur l’internat dans la Nièvre à lire dans le Journal du Centre, édition du 26 mars 2013.